Voilà plus de 2 ans que le collectif de sauvegarde du Domaine de Boudré œuvre afin que ce patrimoine écologique ne tombe pas dans les mains d’entrepreneurs malveillants pour les écosystèmes ou pour des opérations spéculatives qui priveraient les habitants de ce Bien Commun.

Voilà des mois que les membres du-dit collectif construisent un projet tourné vers les citoyens et pour une biodiversité préservée.

Des sourires convenus et des relations apaisées laissaient entrevoir des solutions riches d’espoir et des progrès de développement du domaine grâce à un appel à projet pour la partie hippodrome et ferme et à la création du Groupement syndical forestier pour gérer la forêt.

Bien qu’opposé au lotissement du domaine (hippodrome, landes, étangs et forêts, fermes), le collectif a participé activement à la rédaction de l’appel à projet afin que la mairie de Seiches puisse le porter auprès des édiles départementaux. L’avis majoritaire du conseil municipal de Seiches laissait donc entrevoir une sortie positive pour le lot hippodrome.

Mais en cours de route, prouvant ainsi la véracité de l’adage : « les promesses n’engagent que ceux qui les croient ! », le président du conseil départemental et sa majorité aux ordres, ont changé les règles pour faire entrer dans le jeu de la concurrence, un riche candidat, mieux disant. Ce dernier a remis, une proposition hors délais, mais l’appât du gain obligeant, Mr Gillet semble faire fi de ses discours, et ce au mépris des élus locaux, des habitants et du collectif.

Ainsi, après avoir fait casser le legs des époux Gélineau, pour combler des dettes accumulées et sur la base de prétextes éhontés, les élus départementaux cherchent à tirer le maximum de profits du patrimoine local.

Et maintenant, ils souhaiteraient que les élus de la nouvelle grande communauté de communes entrent dans le capital d’un groupement syndical forestier. Il y a de quoi être encore plus inquiet sur la valeur des engagements départementaux et sur l’intérêt d’un projet qui pourra être sabordé pour des raisons toujours justifiées par les circonstances du moment.

L’hippodrome était un atout s’intégrant au plus profond de l’ensemble du domaine et des projets de développement sur lesquels les membres du collectif phosphoraient. Si ce cœur du domaine est marchandé sans que les habitants puissent en avoir l’usufruit écologique, quels vont être les espoirs de voir les prochaines options aller dans le bon sens ?

L’expérience actuelle amène donc le collectif à encore plus de prudence, disons même de suspicions, sur les intentions des élus qui gèrent le département. Les déclarations et engagements de Mr Gillet sont encore bien présents dans l’esprit des défenseurs du site.

Cette situation invite donc à ce que l’attitude positive et constructive du collectif évolue vers d’autres initiatives plus percutantes et certainement dérangeant certainement la bienséance du climat actuel.

Les habitants de Seiches sur le Loir et des environs doivent se préparer à renforcer leur mobilisation pour que Boudré reste une propriété publique locale.