Suite à l'annonce officielle de la mise en vente du Domaine de Boudré, le collectif a vocation à assurer la sauvegarde de ce site naturel.

Mois : janvier 2018

Bonne année 2018 ! Ensemble, sauvons Boudré

C’est probablement en 2018 que se décidera l’impossibilité pour l’entraîneur de chevaux de luxe de s’installer sur Boudré.

Son projet nécessite des dérogations aux protections existantes sur cet espace naturel sensible. Une modification du PLUI (Plan Local d’Urbanisme Intercommunal) et un déclassement de la zone naturelle en zone agricole pourrait permettre l’abattage d’arbres, la construction de bâtiments jusqu’ici interdite, un forage intensif d’eau, etc.

La CCALS (Communauté de Communes Anjou Loir Sarthe), succombant aux sirènes du département vient de valider le principe de cette transformation avec une première présentation faite le 17 janvier 2018.

Dans le cadre de la procédure de modification du PLUI et avant validation, une enquête d’utilité publique doit être conduite au mois d’avril 2018. Ce sera le moment pour nous tous de donner notre avis.

Soyons extrêmement vigilants dans les mois qui viennent. Nous vous tiendrons informés de l’avancement ou de l’enterrement du projet de l’entraîneur.

Il semble que la communauté de communes prenne des risques en s’arc-boutant et s’éblouissant sur la défense de ce projet néfaste pour notre territoire.

Une fois ce projet abandonné, il conviendra de revenir à la notion d’intérêt et de bien commun. Il s’agira de représenter des projets plus vertueux de tourisme doux au service de la population locale et d’installation de jeunes paysans. Ces projets déjà présentés ont été curieusement évincés par le département. Nous vous remercions de votre soutien

Nous vous remercions de votre soutien.
Vous pouvez dès maintenant renouveler votre carte
d’adhésion 2018 en adressant un chèque d'un montant minimum de  10€ par courrier à :

Collectif Boudré, Mairie,
Place Gautier 
49140 Seiches sur le Loir

avec une enveloppe timbrée à votre adresse
pour l’envoi de votre carte.

En janvier, on envoie ses vœux !

Monsieur Fouin,

permettez-moi en cette fin d’année de me présenter et par la même occasion de vous signifiez avec une très grande opiniâtreté mes intentions pour 2018.

Je suis un des membres du collectif de « SAUVEGARDE DU DOMAINE DE BOUDRE ». J’ai espoir que la détermination qui anime l’action de tous les membres du dit collectif ne retombera pas.

Avec la complicité des responsables du Conseil Départemental, vous projetez une installation sur hippodrome de Boudré. Vous avez pour cela offert des garanties de respect de l’environnement et des zones protégées du  domaine. Je n’en crois rien. Vous allez pomper les nappes phréatiques pour abreuver vos équidés, vous allez briser de la forêt pour qu’ils se dégourdissent les pattes, nos chemins que vous aurez privatisés seront désormais interdits à nos enfants. Vous allez rompre la sérénité du site et peut-être qu’un jour pas si lointain vous cèderez notre domaine public, notre BIEN COMMUN » à un compère qui forera et creusera en épuisant les sols pour vendre de la caillasse.

J’ai, avec tous mes amis et au delà, la volonté de laisser cette belle terre agricole, cet espace de convivialité pour un usage autre que le votre. Si les chevaux y sont les bienvenus s’est pour la promenade et un tourisme doux.

Vos « formules 1 à quatre pattes » rêvent de rester à Maisons-Laffitte ou dans le bocage normand, exhaussez leurs rêves !

Et si au hasard d’une de nos promenade bucolique sur le Domaine de Boudré, nos chemins se croisent, je serai heureux de vous présenter mes vœux pour 2018, pour vous et votre famille. Je serai même très heureux de vous offrir un verre de vin d’Anjou.

Bonne année sur vos terres actuelles.

Jean Paul Girard

Le collectif est toujours présent, il ne se laisse pas berner, lui !

Monsieur Gillet n’est pas avare de contradictions, voire de contre-vérités. Pourquoi cherche-t-il à longueur d’articles dans la presse locale à justifier son choix : celui de la privatisation du domaine public par un entraineur de pur-sang ?

Le collectif insiste et précise que pour mener à bien son funeste projet pour Boudré, il sera bien obligé d’abattre des arbres dans des zones protégées et ainsi de détruire des espaces utilisés par les habitants. Tous les spécialistes sérieux du monde hippique sourient d’entendre que les pistes d’entrainement synthétiques ou sablées n’occasionneront pas de dégâts sur l’écosystème.

Monsieur Fouin souhaite assouvir sa « soif » de constructeur de bâtiments démesurés aujourd’hui interdits sur Boudré, et pour cela les élus à la « botte de cheval » de Monsieur GILET vont devoir  changer l’orientation actuelle du PLUi et donc déclasser des zones reconnues d’intérêt général, sensibles, naturelles où vit une superbe biodiversité en une simple zone agricole où toute construction liée au cheval serait possible…

Ces mêmes spécialistes contredisent les engagements et promesses du Président de Conseil Départemental, quand il affirme que 20 à 25 emplois seront créés. D’une part, certains salariés seront mutés de Maisons-Laffitte, ce sont des emplois précaires, mais d’autre part pourquoi ne comptabilise-t-il pas ceux qui seront supprimés dans les écuries et dans les centres d’entrainement touchés par la fermeture de cet hippodrome ? A n’en pas douter, le rapport est négatif, d’où ce silence partial !

Dans le même ordre d’idées, Monsieur Gillet ne développe pas les conditions suspensives de ses projets ; certaines seront difficiles à dépasser. Un seul exemple, lorsque l’on sait que l’autorisation de forage de 100m3/heure pour arrosage et abreuvage des équidés demandée par l’entraineur est égale à la consommation en eau des habitants de Seiches, nous comprenons mieux certains silences, coupables évidemment ! Prélever de telles quantités d’eau n’est certainement pas raisonnable d’un point de vue écologique. Une étude du sous-sol mériterait une attention autre pour garantir aux habitants du secteur de ne pas par subir de pénurie. De plus une expertise sérieuse devrait permettre de mesurer l’impact des eaux usées générées par un tel élevage. Même sans ces informations les élus ont été grisés par les sirènes de l’entraineur et du président Gillet.

Sa campagne de communication a pour but de convaincre que les dés sont jetés. Si son opération d’intoxication a fonctionné pour les élus locaux qui le soutenaient par avance, et qu’une partie de la population semble fataliste, le collectif de sauvegarde du domaine et bien d’autres associations ou organisations n’ont pas écouté ses sirènes. Leurs actions continuent.

Les autres porteurs de projets ont été refoulés essentiellement pour des prétextes économiques discutables. Il y avait pourtant de beaux projets d’installation de jeunes paysans ouverts à l’accueil et au tourisme local qui ont été passés sous silence. Où sont les priorités de soutien à l’installation de jeunes paysans?

Et quelles sont les certitudes que peut fournir l’entraineur choisi, dans le domaine financier. Qui se cache derrière ces 80 pur-sang ? Un financier bétonneur qui attend la bonne occasion pour récupérer le site et y creuser des carrières ? Pourquoi tous les élus favorables au choix du Président Gillet ont-ils voté sans avoir connaissance du dossier et de ses attendus ?

Monsieur Gillet affirme « on est des gens raisonnables, on tiendra compte des avis… »… Serait-ce de sa part une nouvelle pratique, puisqu’il a pour habitude de changer en cours de route les règles qu’il a lui-même édictées (par exemple d’arrêter une date butoir de dépôt d’appel à projet et de la modifier pour faire entrer dans le jeu son « poulain ») ! Depuis le début, les duperies ont été nombreuses. N’oublions pas la décision antérieure du conseil départemental sur des motifs trompeurs, de casser le legs dit pourtant “éternel” du couple Gélineau qui avait confié le domaine de Boudré au bien commun sous gestion du Conseil Départemental.

Le collectif poursuit ses initiatives et porte toujours avec autant de conviction, la volonté de sauvegarder le domaine dans un espace protégé et public ; il plaide pour l’installation de fermes biologiques et pédagogiques, pour le maintien des courses hippiques et le développement d’un slow tourisme à partir de l’hippodrome. Cela reste des objectifs essentiels.

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