Suite à l'annonce officielle de la mise en vente du Domaine de Boudré, le collectif a vocation à assurer la sauvegarde de ce site naturel.

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AG du 8 février 2023

Recours gracieux PLUi pour empêcher toute artificialisation des milieux sur l’ENS de la Boucle du Loir.

Le 18 avril dernier, le Collectif avec la Sauvegarde de l’Anjou ont formulé un recours gracieux contre le PLUi auprès du Président de la communauté de communes Anjou Loir et Sarthe. Il concerne notamment le rétablissement d’un zonage naturel cohérent sur la totalité du site de l’Espace Naturel Sensible de la Boucle du Loir. Faute de réponse d’ici la mi-juin, un recours en justice contre le PLUi sera possible.

L’abandon du projet de Monsieur Fouin n’a pas épuisé le sujet de la défense environnementale de Boudré :
Le problème du PLUi reste entier et doit être reconsidéré. Tel qu’il est actuellement rédigé, le PLUi permet en effet l’artificialisation des milieux au cœur même du domaine. La transformation du zonage naturel en zonage agricole a créé une verrue et une rupture préjudiciable à la protection de la biodiversité.

Elle est également susceptible de porter atteinte à la ressource en eau potable, un bien précieux pour la sécurité et la santé publique, qu’il faut impérativement préserver de toute source de pollution chronique ou accidentelle. Le périmètre de protection rapprochée du captage d’eau de la Fuye englobe toute la Boucle du Loir. La bonne manière d’éviter les pollutions est de maintenir la zone naturelle sur la totalité du site avec les prairies, les zones de landes et les espaces boisés, ce que ne fait pas le PLUi.

Pour mémoire, l’enquête publique a mis clairement en évidence que cette transformation était faite sur mesure pour l’installation de Monsieur Fouin entraîneur-éleveur qui voulait s’affranchir de plusieurs règles de protection environnementale pour pouvoir construire des bâtiments et abattre des arbres. Rappelons qu’il avait déjà dû reculer sur la création d’un forage au centre de l’hippodrome et sur la construction d’une maison d’habitation sur ce même site.

Monsieur Fouin ayant jeté l’éponge, il convient de rétablir la continuité d’un zonage naturel sur la totalité de l’Espace Naturel Sensible de Boudré.

Ce site, considéré comme le 3ème réservoir de biodiversité du département après le bassin de la Loire et le site des Basses Vallées Angevines, mérite une protection absolue.

En outre, dans le recours gracieux déposé mi-avril, l’accent a été mis sur d’autres éléments :
la réduction drastique des surfaces en Espaces Boisés Classés (EBC) qui ne concernent plus que des petits boisements de moins de 4ha. Ceci aboutit à retirer une forte protection aux autres boisements.
la Trame Verte et Bleue qui doit assurer les continuités écologiques du territoire n’est pas formalisée au sein du PLUi. Ceci est contraire au Schéma de Cohérence Territoriale (SCOT) et fragilise fortement le PLUi. Les atteintes au réservoir de biodiversité de Boudré qui figure dans ce SCOT en sont l’un des témoins…
les stations d’épuration sont pour certaines en mauvais état et sont déjà saturées. L’apport supplémentaire de population autorisé par le règlement d’urbanisme risque d’aggraver la situation. Or rien n’indique dans le PLUi qu’une réhabilitation des stations d’épuration est programmée.

Le Collectif invite donc les élus de la communauté de communes à prendre enfin en considération l’ensemble des demandes faites par le Collectif et la Sauvegarde de l’Anjou. Il reste maintenant peu de temps pour le faire avant le terme du recours gracieux le 18 juin prochain.

A défaut, nos associations se réservent le droit d’engager un recours contentieux auprès du tribunal administratif. Il appartiendra aux élus d’en assumer les conséquences …

Le Collectif « préservons le Domaine de Boudré » associé à la Sauvegarde de l’Anjou.

Boudré mérite mieux qu’un entraîneur de chevaux. Le PLUi (Plan Local d’Urbanisme) ne doit pas être modifié « sur mesure ».

Pour un avenir durable, la qualité d’Espace Boisé Classé et les règles de protection environnementale et de classement en zone naturelle doivent être maintenues.

Suite à la réunion publique du 2 novembre…

La presse en parle.

Ici un article dans le Ouest France du 4 novembre :

Et là, un article paru dans le Courrier de l’Ouest du 5 novembre :

« Là pour rétablir la vérité »

Article paru le 31 octobre dans le Courrier de l’Ouest.

Jeudi, le collectif « Préservons Boudré » organise une réunion destinée à faire le point sur la vente du domaine et le choix du Département. Pour le collectif, « rien n’est joué ».

Seiches-sur-le-Loir. Jeudi, réunion salle Villa-Cipia organisée par le collectif pour évoquer l’avenir de l’hippodrome.


Le collectif « Préservons le domaine de Boudré » à Seiches-sur-le-Loir ne baisse pas les bras. Même si le Département de Maine-et-Loire a fait le choix de retenir le projet d’un entraîneur, par le biais de sa commission permanente du 16 octobre, rien n’est encore signé. Jeudi 2 novembre, le collectif organise une réunion publique de façon à apporter un nouvel éclairage.

« De qui se moque-t-on ? »

« Le projet retenu est le pire qui soit pour Boudré », affirme Didier Joly, membre du collectif. « Nous connaissons bien le cahier des charges environnemental pour avoir participé à son élaboration dès le début. » Or, le 26 octobre, le Conseil départemental déclarait, dans un communiqué : s’inscrire « totalement en faux, concernant l’affirmation du collectif selon laquelle le projet de l’entraîneur est le seul qui ne respecte pas le cahier des charges de ce site protégé ».
Dans le texte de l’appel à projets, il est clairement précisé que : « Le projet présenté devra respecter l’ensemble des réglementations et normes en vigueur afférant au site notamment règlement d’urbanisme et environnemental. » « Alors pourquoi, le Conseil départemental a-t-il besoin de transformer le plan d’urbanisme pour y installer l’entraîneur Yannick Fouin ? »

L’hippodrome est situé dans une zone classée ZN « Zone naturelle ». « Le projet choisi nécessite un déclassement de cette zone, qui est située en plein cœur de la forêt, pour pouvoir y faire : des boxes pour 100 chevaux et une maison d’habitation. Il va aussi falloir creuser une piste et la remplir de sable « fibré », du sable additionné de granulats plastiques artificiels non biodégradables et polluants, et puis rajouter de l’éclairage, un bruit permanent, creuser un puits et stoker du fumier pour l’ensemble des chevaux. Ce qui ne serait pas en conformité avec les règles de la zone de protection du captage d’eau qui englobe l’hippodrome », rappelle le collectif. « De qui se moque-t-on ? »

Selon le texte même de l’appel à projets du Département : « Le projet développé sur l’hippodrome devra être compatible, sauf accord de la ville et de la société des courses, avec l’organisation des courses hippiques et de certaines manifestations publiques (à titre indicatif : cinq journées de courses et une dizaine de manifestations publiques par an) ». « À notre connaissance, la société des courses n’a donné aucun accord pour sacrifier ses activités, qui bénéficient aux habitants, aux professionnels ainsi qu’aux touristes de passage. La commune n’a donné que de justesse, avec une seule voix d’avance, un avis favorable mais avec des réserves importantes. Elle souhaite en contrepartie la construction sur le site d’une halle équivalente à celle de l’hippodrome, dont nous savons déjà qu’elle ne sera pas possible », déclare le collectif dans un communiqué distribué dans les boîtes aux lettres, ces jours derniers.
« On dit : attention à toutes ces illusions ! On veut rétablir la vérité, donner de l’information, ressortir les textes », indique Didier Joly.
Deux axes vont être développés : « On va dire pourquoi le projet de l’entraîneur Yannick Fouin n’est pas le meilleur pour Boudré et expliquer en quoi les autres projets proposés au Conseil départemental et sur lequel ce dernier n’a pas communiqué sont plus respectueux et bénéfiques pour l’avenir de Boudré. »
« Aujourd’hui, le collectif est plus étoffé, différentes associations nous ont rejoints. Le projet retenu ne pourra pas se faire sans certaines procédures et dérogations. Ce qui va demander du temps, plus d’un an. D’ici à 2019, il va se passer des choses. On est là, et on n’avance pas sans billes. On est plutôt optimistes. Boudré, c’est un bien commun. La population a le droit d’avoir des éléments pour comprendre ce qu’il se passe », remarque Didier Joly.

« Quelques obstacles à lever »

Jeudi 2 novembre, lors de la réunion du collectif, plusieurs associations seront présentes. Il y aura des représentants de la société des courses, de la LPO (Ligue pour la Protection des Oiseaux) et différents partenaires… Pour Jean-Paul Bompas, président de la société des courses de Seiches : « Le Conseil départemental a le droit de vendre l’hippodrome, bien sûr, seulement l’entraîneur retenu va rencontrer quelques obstacles. Notamment avec la révision du PLU. Son installation ne pourra pas se faire rapidement. L’entraîneur, que j’ai rencontré il y a quelques jours, prévoit différents bâtiments, la construction de boxes sur le parking actuel, une maison dans une partie actuellement boisée, une piste synthétique… Beaucoup d’arbres devront sans doute être rasés. Et puis il y a un exploitant agricole, qui a encore quelques années d’activité devant lui. »

Autre obstacle à lever

« Quant à l’hippodrome lui-même, dommage, il rendait service à beaucoup de petits entraîneurs et propriétaires. »

 

Réunion publique jeudi 2 novembre à 20 h 30 salle Villa-Cipia, à Seiches.

Pascale PINEAU-DECIRON
redac.beaufort@courrier-ouest.com

« La mobilisation continue »

Article publié dans le Courrier de l’Ouest du 18 octobre.

« Boudré : le collectif de défense écrit aux élus »

Article paru dans le Ouest-France du 16 octobre relatant la lettre ouverte envoyée par le Collectif « Préservons le domaine de Boudré » et la Société des Courses aux élus du Conseil Départemental.

« Boudré au cœur du débat »

Article paru dans le Courrier de l’Ouest du 14 octobre, faisant suite au conseil municipal du 9 octobre.

« La vente de Boudré n’a pas fini de diviser »

Voici un article paru ce jour, le 11 octobre, dans Ouest-France, suite au conseil municipal de Seiches sur le Loir du 9 octobre dernier.

« Boudré : la mobilisation du collectif ne faiblit pas »

Article paru dans le Courrier de l’Ouest du 2 octobre suite à la chaîne humaine et aux festivités du 30 septembre sur l’hippodrome.

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