Suite à l'annonce officielle de la mise en vente du Domaine de Boudré, le collectif a vocation à assurer la sauvegarde de ce site naturel.

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L’étude du PLUi suit son cours, pour l’instant les conclusions du Collectif se confirment

A la lecture des nombreuses interventions de Madame Goukassow, le collectif est heureux d’apprendre que le conseil départemental a pris conscience de l’impasse administrative du projet de forage. Il aurait été préférable qu’une telle aberration environnementale soit constatée lors de la sélection du projet.
A défaut, l’autorisation de forage figure parmi les clauses suspensives de l’acquisition telles qu’elles ont été votées en commission permanente le 16 octobre 2017. Puisque que cette clause n’est pas réalisable, Monsieur Fouin est d’ores et déjà libre de tout engagement…

Plus largement, c’est la légèreté de l’approche environnementale de ce projet qui étonne. Après avoir imaginé que la modification du PLUi serait une simple formalité, le conseil départemental va de désillusion en désillusion :
– retrait du déclassement de l’intégralité de l’hippodrome en zone agricole
– abandon du projet de maison d’habitation isolée dans l’enceinte l’hippodrome
– abandon du projet de forage
– menaces de l’état sur le changement d’affectation des bâtiments de la ferme de Boudré…

Bien évidemment, par l’intermédiaire de Madame Goukassow, il tente de sauver la face en modifiant certains aspects du projet. Le forage devient ainsi un prélèvement dans le Loir.
Avec la légèreté qui les a conduit à accepter un impossible forage, ils se réfugient, probablement sans l’avoir étudié, sur une solution de pompage dans le Loir.
Mais qui va payer les 1.5 kms de réseau pour amener l’eau du Loir à l’hippodrome ? Le conseil départemental ?

Et que pense Monsieur Fouin de tout cela ? Totalement silencieux depuis un an, accepte t’il ces évolutions ? En est-il à l’initiative ou sont-elles des tentatives désespérées de le retenir ?
Il serait utile qu’il finisse par venir présenter les détails de son projet et en évalue correctement les impacts environnementaux.
C’est normalement dans cet ordre que se font les choses :
– le porteur construit son projet
– il en étudie les impacts et le soumets aux autorités compétentes
– en cas d’accord de principe, il demande l’adaptation du PLU
C’est le sort qui a été réservé à tous les autres projets du PLUi (gravières, parc photovoltaïque,…)

Le collectif travaille et expose au public ses conclusions pour l’instant confirmées. Contrairement aux allégations de Madame Goukassow, il reçoit à ce titre le soutien sans faille de très nombreux habitants (plus de 1 200 ont signé la pétition en quelques jours !). Que Madame Goukassow  qui visiblement connait bien « les gens » et leur prétendu soutien organise une réunion publique avec Monsieur Fouin, nous verrons bien…

Le conseil départemental se heurte tout simplement à la réalité de l’évolution des textes de protection de l’environnement. Il les ignore, sûr que 30 emplois justifient tout. Il se trompe et il n’est pourtant qu’au début d’un long parcours administratif très très incertain… Quelqu’un a t’il compilé la liste de toutes les formalités restant à accomplir ? Nous, nous l’avons fait.

Au final, ce n’est pas la détermination du collectif qui aboutira à l’abandon du projet de Monsieur Fouin à Boudré, ce sont les lois de la République qu’étape par étape le conseil départemental semble découvrir.

 

En janvier, on envoie ses vœux !

Monsieur Fouin,

permettez-moi en cette fin d’année de me présenter et par la même occasion de vous signifiez avec une très grande opiniâtreté mes intentions pour 2018.

Je suis un des membres du collectif de « SAUVEGARDE DU DOMAINE DE BOUDRE ». J’ai espoir que la détermination qui anime l’action de tous les membres du dit collectif ne retombera pas.

Avec la complicité des responsables du Conseil Départemental, vous projetez une installation sur hippodrome de Boudré. Vous avez pour cela offert des garanties de respect de l’environnement et des zones protégées du  domaine. Je n’en crois rien. Vous allez pomper les nappes phréatiques pour abreuver vos équidés, vous allez briser de la forêt pour qu’ils se dégourdissent les pattes, nos chemins que vous aurez privatisés seront désormais interdits à nos enfants. Vous allez rompre la sérénité du site et peut-être qu’un jour pas si lointain vous cèderez notre domaine public, notre BIEN COMMUN » à un compère qui forera et creusera en épuisant les sols pour vendre de la caillasse.

J’ai, avec tous mes amis et au delà, la volonté de laisser cette belle terre agricole, cet espace de convivialité pour un usage autre que le votre. Si les chevaux y sont les bienvenus s’est pour la promenade et un tourisme doux.

Vos « formules 1 à quatre pattes » rêvent de rester à Maisons-Laffitte ou dans le bocage normand, exhaussez leurs rêves !

Et si au hasard d’une de nos promenade bucolique sur le Domaine de Boudré, nos chemins se croisent, je serai heureux de vous présenter mes vœux pour 2018, pour vous et votre famille. Je serai même très heureux de vous offrir un verre de vin d’Anjou.

Bonne année sur vos terres actuelles.

Jean Paul Girard

Discours du samedi 30 septembre de Jean-Paul BOMPAS, Président de la Société des Courses de Seiches sur le Loir

Bonjour,

Président de la Société des Courses, je suis bien sûr contre la disparition de nos activités sportives hippiques.

Les courses existent sur ce site depuis 1911.

Les institutions (sociétés mères) (galop et trot) qui régissent les courses en France, les professionnels surtout les entraîneurs, apprécient l’ensemble des parcours proposés, notamment la qualité du sol, ils sont eux aussi logiquement pour le maintien des courses.

Certes, nous n’avons pas les catégories les plus élevées pour disputer les épreuves programmées mais nous sommes cependant conscients que cet équipement est de la plus grande utilité pour les propriétaires, les entraîneurs, toute la profession et surtout aussi les chevaux d’une qualité qui ne leur permet pas ou que très rarement de courir des grandes courses en région parisienne (Auteuil) comme dans toutes classifications.

Il faut exister du plus petit au plus grand. Chacun a son importance, son utilité avec l’avantage particulier pour Boudré du fait de la nature de son sol de courir par n’importe quel temps ce qui est un atout de première importance.

Le cadre est un autre atout, ceux qui viennent pour la première fois sont très agréablement surpris par la qualité de l’environnement, le côté champêtre est apprécié par les spectateurs, les professionnels qui ne manquent pas de me dire quelle chance nous avons d’avoir un si bel outil à notre disposition.

Les personnes qui découvrent à l’occasion des manifestations autres que celles des courses apprécient elles aussi ce site, les utilisateurs locaux surprennent leurs invités par cet écrin arboré et ne manquent pas de signaler l’enchantement qu’ils ont eu d’avoir passé un moment dans un milieu, un espace naturel de très grande qualité. Il n’a pas été classé « Espace naturel sensible » pour faire plaisir à je ne sais qui. C’est vraiment un Espace Naturel et il doit le rester.

Quand bien même les courses devraient disparaître pour x raison, ce sont des bruits qui courent mais qui à ce jour sont infondés. Il faut conserver, aménager cet espace avec beaucoup de douceur. C’est un héritage que nous devons transmettre aux futures générations.

Pour toutes ces raisons, nous disons haut et fort NON à la privatisation, haut et fort OUI pour la vente à la ville de Seiches sur le Loir.

Gardons notre patrimoine. Il n’est pas transférable, il n’est pas négociable, il fait partie de l’histoire locale, il nous appartient.

Protégeons-le jalousement, ne le partageons pas sinon pour le plaisir des yeux, le plaisir des oreilles et non celui du portefeuille.

 

Jean-Paul BOMPAS

 

Président de la Société des Courses de Seiches sur le Loir

Lettre ouverte aux élus départementaux

Mesdames, Messieurs les conseiller-e-s départementaux-ales,
Le 16 Octobre prochain, vous serez appelés à vous prononcer sur le dossier de la vente du domaine de Boudré et sans avoir réellement été informé sur le projet qui vous est proposé.
Le collectif de préservation du domaine de Boudré et la Société Des Courses souhaitent au travers de ce courrier vous apporter un complément d’information.
Ce n’est pas le meilleur projet du point de vue économique:
La proposition socio-économique de l’entraîneur n’est pas la mieux disante.
Elle est inférieure au total de celles faites par la commune de Seiches (115.000€ pour l’hippodrome ajoutée à  celle concernant la ferme (762000€ par la SCIC) La volonté claire des habitants et des associations de Seiches valent mieux que le chèque hypothétique d’un entraineur qui n’a à ce jour présenté aucun dossier clair.
Les promesses de création d’emplois de ce dernier ne sont qu’illusions ; une partie de son personnel actuel serait transféré de Maison Lafitte et les quelques emplois créés seraient de nature très précaire, aux dires des spécialistes du monde équin.
Le projet contredit les dispositions urbanistiques en vigueur
Le projet de l’entraineur n’est pas compatible avec le  PLU actuel. Dans l’ hypothèse la plus rapide, le nouveau PLUi ne pourra pas être opérationnel avant le printemps 2019.
L’agriculteur installé sur la ferme de la Gayonnière n’envisage pas de cesser son activité avant au moins quatre années. Les rumeurs répandues sur des accords secrets relatifs à son départ ne sont que conjectures.
Le projet va à l’encontre des mesures de protection et de diversité écologique 
Le site bénéficie d’une triple qualification de Réservoir remarquable de biodiversité, d’Espace Naturel Sensible et de zone naturelle au PLU. Il est aussi un point de captage d’eau pour les habitants du secteur. Alors que les autres propositions  respectaient l’environnement, celui de l’éleveur ne répond à aucun des exigences du cahier de charge  de l’appel à projet. Etes-vous prêts à briser le consensus  de protection écologique indiscutable, reconnue jusqu’à présent partagé par tous et notamment par le département ?
Le projet n’a pas de cohérence du point de vue du territoire et n’est pas le meilleur du point de vue de l’emploi 
Le choix qui vous est proposé supprimera un équipement public utilisé par de nombreuses associations et entraînera une nouvelle disparition de petit hippodrome de proximité. Cette disparation fragilisera la vie d’une multitude de petits entraîneurs et aura des conséquences négatives sur l’emploi. Le projet proposé par la mairie de Seiches avec la contribution du collectif avait un enjeu fondamental de développement du territoire. Privatiser de larges zones  de forêt et de landes préalablement accessibles au public n’est pas une simple formalité.
A tous points de vue, les propositions élaborées par la commune de Seiches et le collectif de sauvegarde du domaine de Boudré apparaissent comme meilleures.
Avec toute notre considération.
Le collectif « Préservons le Domaine de Boudré »
La Société des Courses de Seiches
Seiches sur le Loir, le 12 octobre 2017

Le vrai visage de Mr Gillet se dévoile

Le collectif  « Préservons le domaine de Boudré », la société des courses et des associations utilisatrices de l’hippodrome sont déconcertés par la décision prise par le conseil départemental (voir les articles du Courrier de l’Ouest et du Ouest-France du 21/09/17 ). Avec l’aval d’un tiers des élus de la commune de Seiches sur le Loir et de la majorité de la nouvelle CCALS, ils ont préféré privilégier l’installation d’un entraîneur de chevaux de course qui va venir s’approprier, pour un usage privé, l’hippodrome et les fermes de Boudré.

Ils ont recalé deux projets portés par le collectif, la commune de Seiches et des associations locales. Ces deux projets étaient élaborés en vue de l’intérêt collectif, de la préservation d’un bien commun et de sa biodiversité.

Avec le projet de cet entraîneur :
– C’est la fin des courses de chevaux sur l’hippodrome, une activité ancestrale de plus de 100 ans,
– C’est la fin des événements festifs, de loisir et sportifs organisés par les associations,
– C’est la fin des événements familiaux,
– C’est la fin de la création d’un projet de coopérative qui viendrait favoriser l’implantation d’agriculteurs bio,
– C’est un grave traumatisme, avec l’intensité des activités qui vont s’y dérouler, pour le respect de la faune de la flore et donc de la biodiversité…

Le vrai visage de Christian Gillet se dévoile, celui de la défense des intérêts privés au détriment de l’intérêt collectif.

De plus, le projet de privatisation de l’entraîneur va nécessiter la transformation du PLU, dans une zone de protection du captage d’eau et dans un espace déclaré « espace naturel sensible ». Le collectif informe qu’avec ses partenaires, il fera tout ce qui est en son pouvoir pour s’opposer à la transformation de toutes les réglementations qui ont été mises en place par le législateur pour protéger ce Domaine.

Le collectif, la société des courses et des associations locales appellent le public à venir nombreux le 30 septembre prochain sur l’hippodrome, pour dire non au projet de privatisation de Mr Gillet. Il s’agira, tous ensemble, de faire une grande chaîne humaine sur les pistes, « Tous en piste pour sauver l’hippodrome et les fermes de Boudré ».

Le collectif « Préservons le Domaine de Boudré ».

Bonne ou mauvaise nouvelle, un entraîneur aux 100 chevaux à Boudré ?

– COMMUNIQUE DE PRESSE de mobilisation de la population locale du seichois pour être présente au prochain Conseil Municipal du lundi 3 juillet 2017 à 20h –

Nous faut-il être dupes pour sacrifier Boudré, au seul profit de riches propriétaires de chevaux et au détriment de la population et d’un avenir durable du Domaine ?

L’installation d’un entraîneur aux 100 chevaux à Boudré, c’est la privatisation du Domaine et la fin d’un bien commun au service du public de notre territoire.

Une bonne ou une mauvaise nouvelle pour la population locale ?

La procédure d’appel à projets est manipulée de bout en bout par le Conseil Départemental, pour imposer ce projet dont le seul mérite est de lui apporter beaucoup d’argent.

Une agence immobilière de Saumur est en train de préparer l’achat d’une partie du Domaine de Boudré avec la bénédiction de C. Gillet, président du Conseil Départemental, par un entraîneur et les riches propriétaires de chevaux d’une écurie de Maisons-Laffitte.

Pour arriver à leurs fins, la communication va bon train. Tout est bon pour vanter les mérites de cette opération. Tant et si bien qu’une majorité des élus locaux sont prêts à succomber aux sirènes d’un projet présenté comme mirifique mais pas seulement. L’enrobage savamment orchestré masque la disparition des atouts d’un rare site de qualité ouvert au public.

Quelles en seraient les conséquences ?

  • Une privatisation d’une partie majeure du Domaine de Boudré, alors que la commune et la communauté de communes Anjou, Loir et Sarthe s’était positionnée pour le maintien du site dans le bien public.
  • La fin de la tranquillité propre à ce site, tant recherchée par les promeneurs, les sportifs, les cyclistes, les enfants et leur famille, les admirateurs et protecteurs de la nature …
  • la remise en cause de toutes les protections environnementales (Plan Local d’Urbanisme, classement Espace Naturel Sensible, classement Zone Naturelle d’Intérêt Écologique, Faunistique et Floristique)
  • la menace d’un forage pour lutter contre l’assèchement des pistes sur un sol de graves au détriment du périmètre de protection du point de captage d’eau pour la commune de Seiches.
  • La fin des courses de Boudré
  • la fin de la mise à disposition de ce site aux associations, clubs sportifs, particuliers, pour passer de bons moments de rassemblements en pleine nature.

Le Collectif « Préservons le Domaine de Boudré » appelle tous les amoureux et défenseurs de Boudré à se préparer pour manifester leur réprobation par tous les moyens à ce projet en trompe l’œil.

D’ores et déjà,

il est important d’être présent en nombre au prochain conseil municipal de Seiches du lundi 3 juillet à 20h, où sera examiné le dépôt du nouveau projet de la Mairie pour l’achat de l’hippodrome.

Il s’agit d’aider la municipalité à prendre les bonnes décisions et à réfléchir à ce que peut être le bon projet pour la population et pour Boudré :

  1. L’abandon d’une partie majeure du Domaine, au seul profit de riches propriétaires de chevaux est immoral vis à vis de l’esprit du legs. Il ouvre la porte à la privatisation du Domaine, qui va le fragiliser à jamais.
  2. Le projet de cet entraîneur fait partie du milieu huppé des courses hippiques. Ce milieu est particulièrement versatile, notamment de par la concurrence de la Française des Jeux sur le PMU. C’est un projet particulièrement fragile dans la durée, avec un risque d’une transmission non maîtrisable.
  3. L’intérêt de la population locale sur l’hippodrome est de soutenir un projet communal qui garantisse à la population l’usage du Domaine et qui permette un avenir durable et respectueux de ce bien public.

Le 30 juin 2017,

Le Collectif « Préservons le Domaine de Boudré »

Contact :

06 77 75 30 20

02 41 76 98 46

Qu’ils avaient donc du courage, tous derrière et lui devant …

Près de 200 selon la police, 203 pour les organisateurs, à venir braver des seaux de pluie annoncée pour suivre le collectif de sauvegarde du domaine de Boudré dans sa randonnée du dimanche 30 avril.

Afin de se rappeler au bon souvenir de la population Seichoise et environnante, le-dit collectif avait aussi pour objectif de faire connaitre à chacun, élus comme habitants, où en était cet épineux dossier.

Des marcheurs et des participants courageux et souriants, après avoir grignoté encas et siroté boisson sans alcool ont déroulé plus ou moins vite, c’est selon, un pas décidé sur des chemins toujours secs, c’est un des avantages de ce site perméable à souhait où l’oxygène est encore vert.

Petite randonnée de 12 km qui a emprunté, le nouvel itinéraire qui traverse ce bel Espace Naturel Sensible, où chacun a pu admirer la biodiversité écologique. Feuillus pas encore garnis, conifères toujours un peu piquants, volatiles aux plumes mouillées et membres du collectif très en forme au regard de la belle participation.

Tous ces petits plaisirs devaient bien évidemment être ponctués par quelques informations triées sur le volet. C’est ainsi que la représentante de la mairie de Seiches sur le Loir, armée d’une déclaration dont les termes pesés et étudiés ont confirmé la volonté du Maire et de son Conseil Municipal de rester acquéreur de l’hippodrome. Chacun a pu entendre une pointe de mécontentement, disons au minimum une surprise sur la décision du Président du Conseil Départemental d’accepter hors délai la proposition présentée par un propriétaire Normand pour cet achat.

Il est vrai qu’un appel à projet, ça « ne mange pas de pain » puisque sans règle juridique, il n’est pas opposable. C’est une boîte à idées avec une méthode un peu organisée.

Pour le collectif, c’était un engagement MORAL du Président avec des règles qu’il a lui-même définies. Vous avez dit « Moral »?

Donc, le collectif a « gentiment », question de courtoisie, fait état de sa surprise, sur cette situation.

Durant des mois, dans un cadre partagé, ses membres ont activement œuvré à la constitution de cet appel à projet ; ils ont respecté leurs engagements et été la cheville ouvrière dans la conduite du projet et le suivi du dossier.

Et patatras, alors que tout semblait bien engagé, une petite entorse morale et malgré les dires de la représentante du département, qui comme à son habitude intervient courageusement, les travaux sembleraient n’avoir été qu’une chimère.

Alors que les élus locaux, y compris de la nouvelle grande com-com, baptisée ALS, apparaissaient de plus en plus réceptifs au projet en gestation pour que le Groupement Syndical Forestier voit le jour, le Conseil Départemental changerait de position ?

Ce domaine, qui lui a été légué gratuitement il y a plus d’un siècle, mérite de rester public. Si un développement doit s’opérer, sa maîtrise doit rester démocratique. Une cession à un propriétaire privé, entrainera inévitablement des risques pour le site, sa biodiversité et tout ce qui s’y attache.

Les croyances des élus départementaux sur un respect trentenaire de ces règles sont une supercherie.

La conclusion de cette journée fraiche et humide, apparut comme une évidence autour du petit verre offert par le collectif de sauvegarde du domaine : le Conseil Départemental doit accepter la proposition de la mairie de Seiches mais aussi se projeter rapidement avec nous sur les perspectives offertes pour l’ensemble du domaine.

Le legs généreux ne peut être l’objet d’une démarche mercantile, les randonneurs présents l’ont bien fait sentir !

Vous en pincez pour Boudré ?

Un dimanche à Boudré

Le 30 avril 2017 le collectif « Préservons le domaine de Boudré » organisait une randonnée au cœur de la Boucle du Loir, à Boudré. Alors qu’une averse vive survenait, plus de 150 vaillants randonneurs arrivèrent, bien décidés à braver les éléments. La randonnée s’est finalement déroulée dans une ambiance lumineuse et qui nous a tous confortés dans notre décision de marcher et de prendre plaisir à observer la vie dans ce lieu privilégié.

Des élus ou leurs représentants, des membres du collectif Préservons le Domaine de Boudré, ont donné les dernières nouvelles. A savoir : le feuilleton continue et nous avons à rester vigilants.

Georges Moustaki commençait l’écriture de l’une de ses chansons par : « Il y avait un jardin qu’on appelait la Terre ».

Certains d’entre nous ont griffonné quelques mots de soutien, une pensée, une suggestion pour faire vivre en douceur le Domaine de Boudré qui nous a été légué par les époux Gelineau :

« Ici on peut faire le cross et les rencontres sportives. Ici mon chien, il court comme un malade ! Si c’est vendu, on ne pourra plus »

« Bravo à tous les défenseurs de cette forêt, de cette cause. Bon courage. Bonne chance »

« Respirer

   Regarder

      Écouter

         La nature.

            C’est ici et maintenant. »

« Si le Paradis est ici, comme dit Moustache,

restons-y et prenons en soin. »

« Jouer à cache-cache, ramasser des feuilles, grimper aux arbres… Gardons nos souvenirs d’enfance, ici, dans cette forêt, charmant petit coin de France. »

« Marcher entre amis sous quelques gouttes puis sous un beau soleil, dans un cadre reposant, c’est un bonheur à préserver ! »

« Marcher ensemble, rire ensemble, rêver ensemble et vivre ensemble »

« En hiver, marcher pour se réchauffer.

Au printemps, écouter le coucou

En été, s’allonger et siester

A l’automne, admirer et peindre les arbres jaunissants

Le Bonheur »

« Pour voir la vie en rose, pas besoin d’une quantité de choses. Une ballade à Boudré et le tour est joué » 

« Laissez nous marcher, rire, respirer, écouter sur les chemins de Boudré » 

« Nous sommes le changement »

On vous invite ?

Vous êtes invités à l’Assemblée Générale statutaire du collectif « Préservons le Domaine de Boudré » qui se déroulera :

– Jeudi 9 mars 2017 à 20h, salle Villa Cipia à SEICHES SUR LE LOIR.

A l’Ordre du Jour:

  1. présentation succincte des statuts du Collectif et de sa forme collégiale
  2. rapport d’activités
  3. rapport financier
  4. rapport d’orientations
  5. renouvellement du Conseil d’Administration

 

Un temps d’échanges est prévu après chaque point. Ce sera bien sûr l’occasion de vous informer sur :

  • la création d’un groupement syndical forestier qui permettrait que la forêt reste dans le domaine public
  • la présentation au Département par la commune de Seiches d’un projet d’achat de l’hippodrome adossé à la Société des Courses de Boudré
  • la situation de la ferme de la Gayonnière et d’un projet de compensation foncière présenté au département par la nouvelle communauté de communes élargie Anjou-Loir-Sarthe
  • les prochains évènements organisés par le Collectif de Boudré et notamment une randonnée ouverte à tous, sur le nouveau sentier, Dimanche 30 avril à partir de 9h30.

Nous vous rappelons que seuls sont habilités à voter les membres à jour de cotisation pour l’année en cours 2017. En cas d’absence, il vous est possible d’envoyer un pouvoir auprès d’un membre présent.

Pour l’instant, rien n’est encore acquis définitivement et nous avons besoin du plus grand nombre possible de soutiens pour faire pencher le dossier de Boudré dans la bonne direction, afin de préserver son avenir et sa fréquentation par tous les publics et les associations des environs.

Il est bien sûr toujours possible de renouveler votre adhésion avant le début de l’AG.

D’ici là, vous pouvez aussi adresser un chèque de 10€ à l’ordre du collectif « Préservons le Domaine de Boudré », Mairie, 49140 Seiches sur le Loir, avec une enveloppe affranchie et avec votre adresse postale, pour acheminer votre carte d’adhésion.

A bientôt !

Appel à la mobilisation

L’hippodrome de SEICHES SUR LE LOIR, au cœur de la forêt de Boudré, est en danger.

Il est en danger d’être privatisé et à terme de devenir accessible à un exploitant de carrières.

Pourtant, il existe une solution viable et pérenne, une solution qui permettrait de conserver ce patrimoine local dans le domaine public.

Sous l’impulsion du collectif et à l’initiative de la commune, un groupe de travail s’est constitué. Il a travaillé depuis plusieurs mois, entre autre, à une réponse à l’appel à projet sur l’hippodrome, diligenté par le département.

Un projet a été finalisé mercredi 11 janvier 2017 et validé par l’ensemble des partenaires (la commune, la communauté de communes, la société des courses, l’ASER, la LPO et le collectif Boudré). Il va permettre :

  • De conserver l’hippodrome dans le domaine public, la commune en devenant propriétaire
  • De maintenir les courses hippiques sur la commune
  • De conserver l’ensemble des activités qui s’y déroulent, pour les particuliers, les associations et les écoles
  • De développer, à moyen termes, des activités et l’offre touristique sur la commune.

Dans le cadre de ce projet, une offre financière raisonnable a été arrêtée par les participants : 115.000 euros.

Ce projet et ce budget doivent être votés lundi 16 janvier à 20 h par le conseil municipal de SEICHES. Alors que nous pensions que ce projet, minutieusement préparé depuis plusieurs mois, dans un état d’esprit collégial et participatif, allait faire l’unanimité, il n’en est rien.

Des conseillers municipaux ne voient pas l’intérêt d’un tel projet et ne souhaitent pas y mettre plus que l’euro symbolique. C’est une véritable tentative de torpillage de dernière minute du projet de maintien de l’hippodrome dans le giron public. A quelles fins ? En tout cas, c’est la mort certaine de ce projet avec la porte ouverte à la privatisation.

Si le montant proposé au vote du conseil municipal ne devait pas être conforme à celui discuté dans le cadre du groupe de travail, le collectif se désolidarisera. Il ne permettra pas que le texte rédigé collégialement soit transmis au conseil départemental. La commune devra réécrire son texte en réponse à l’appel à projet.

Nous appelons chacun, habitants, élus, amoureux de l’hippodrome, à venir massivement au conseil municipal pour manifester, par leur présence, leur attachement à l’hippodrome de SEICHES sur le LOIR et qu’il puisse ainsi rester dans le domaine public.

RENDEZ VOUS LUNDI 16 JANVIER à 20h à la mairie de SEICHES sur le LOIR

 

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