Monsieur Fouin,
permettez-moi en cette fin d’année de me présenter et par la même occasion de vous signifiez avec une très grande opiniâtreté mes intentions pour 2018.
Je suis un des membres du collectif de « SAUVEGARDE DU DOMAINE DE BOUDRE ». J’ai espoir que la détermination qui anime l’action de tous les membres du dit collectif ne retombera pas.
Avec la complicité des responsables du Conseil Départemental, vous projetez une installation sur hippodrome de Boudré. Vous avez pour cela offert des garanties de respect de l’environnement et des zones protégées du domaine. Je n’en crois rien. Vous allez pomper les nappes phréatiques pour abreuver vos équidés, vous allez briser de la forêt pour qu’ils se dégourdissent les pattes, nos chemins que vous aurez privatisés seront désormais interdits à nos enfants. Vous allez rompre la sérénité du site et peut-être qu’un jour pas si lointain vous cèderez notre domaine public, notre BIEN COMMUN » à un compère qui forera et creusera en épuisant les sols pour vendre de la caillasse.
J’ai, avec tous mes amis et au delà, la volonté de laisser cette belle terre agricole, cet espace de convivialité pour un usage autre que le votre. Si les chevaux y sont les bienvenus s’est pour la promenade et un tourisme doux.
Vos « formules 1 à quatre pattes » rêvent de rester à Maisons-Laffitte ou dans le bocage normand, exhaussez leurs rêves !
Et si au hasard d’une de nos promenade bucolique sur le Domaine de Boudré, nos chemins se croisent, je serai heureux de vous présenter mes vœux pour 2018, pour vous et votre famille. Je serai même très heureux de vous offrir un verre de vin d’Anjou.
Bonne année sur vos terres actuelles.
Jean Paul Girard
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Article paru le 31 octobre dans le Courrier de l’Ouest.
Jeudi, le collectif « Préservons Boudré » organise une réunion destinée à faire le point sur la vente du domaine et le choix du Département. Pour le collectif, « rien n’est joué ».
Seiches-sur-le-Loir. Jeudi, réunion salle Villa-Cipia organisée par le collectif pour évoquer l’avenir de l’hippodrome.
Le collectif « Préservons le domaine de Boudré » à Seiches-sur-le-Loir ne baisse pas les bras. Même si le Département de Maine-et-Loire a fait le choix de retenir le projet d’un entraîneur, par le biais de sa commission permanente du 16 octobre, rien n’est encore signé. Jeudi 2 novembre, le collectif organise une réunion publique de façon à apporter un nouvel éclairage.
« De qui se moque-t-on ? »
« Le projet retenu est le pire qui soit pour Boudré », affirme Didier Joly, membre du collectif. « Nous connaissons bien le cahier des charges environnemental pour avoir participé à son élaboration dès le début. » Or, le 26 octobre, le Conseil départemental déclarait, dans un communiqué : s’inscrire « totalement en faux, concernant l’affirmation du collectif selon laquelle le projet de l’entraîneur est le seul qui ne respecte pas le cahier des charges de ce site protégé ».
Dans le texte de l’appel à projets, il est clairement précisé que : « Le projet présenté devra respecter l’ensemble des réglementations et normes en vigueur afférant au site notamment règlement d’urbanisme et environnemental. » « Alors pourquoi, le Conseil départemental a-t-il besoin de transformer le plan d’urbanisme pour y installer l’entraîneur Yannick Fouin ? »
L’hippodrome est situé dans une zone classée ZN « Zone naturelle ». « Le projet choisi nécessite un déclassement de cette zone, qui est située en plein cœur de la forêt, pour pouvoir y faire : des boxes pour 100 chevaux et une maison d’habitation. Il va aussi falloir creuser une piste et la remplir de sable « fibré », du sable additionné de granulats plastiques artificiels non biodégradables et polluants, et puis rajouter de l’éclairage, un bruit permanent, creuser un puits et stoker du fumier pour l’ensemble des chevaux. Ce qui ne serait pas en conformité avec les règles de la zone de protection du captage d’eau qui englobe l’hippodrome », rappelle le collectif. « De qui se moque-t-on ? »
Selon le texte même de l’appel à projets du Département : « Le projet développé sur l’hippodrome devra être compatible, sauf accord de la ville et de la société des courses, avec l’organisation des courses hippiques et de certaines manifestations publiques (à titre indicatif : cinq journées de courses et une dizaine de manifestations publiques par an) ». « À notre connaissance, la société des courses n’a donné aucun accord pour sacrifier ses activités, qui bénéficient aux habitants, aux professionnels ainsi qu’aux touristes de passage. La commune n’a donné que de justesse, avec une seule voix d’avance, un avis favorable mais avec des réserves importantes. Elle souhaite en contrepartie la construction sur le site d’une halle équivalente à celle de l’hippodrome, dont nous savons déjà qu’elle ne sera pas possible », déclare le collectif dans un communiqué distribué dans les boîtes aux lettres, ces jours derniers.
« On dit : attention à toutes ces illusions ! On veut rétablir la vérité, donner de l’information, ressortir les textes », indique Didier Joly.
Deux axes vont être développés : « On va dire pourquoi le projet de l’entraîneur Yannick Fouin n’est pas le meilleur pour Boudré et expliquer en quoi les autres projets proposés au Conseil départemental et sur lequel ce dernier n’a pas communiqué sont plus respectueux et bénéfiques pour l’avenir de Boudré. »
« Aujourd’hui, le collectif est plus étoffé, différentes associations nous ont rejoints. Le projet retenu ne pourra pas se faire sans certaines procédures et dérogations. Ce qui va demander du temps, plus d’un an. D’ici à 2019, il va se passer des choses. On est là, et on n’avance pas sans billes. On est plutôt optimistes. Boudré, c’est un bien commun. La population a le droit d’avoir des éléments pour comprendre ce qu’il se passe », remarque Didier Joly.
« Quelques obstacles à lever »
Jeudi 2 novembre, lors de la réunion du collectif, plusieurs associations seront présentes. Il y aura des représentants de la société des courses, de la LPO (Ligue pour la Protection des Oiseaux) et différents partenaires… Pour Jean-Paul Bompas, président de la société des courses de Seiches : « Le Conseil départemental a le droit de vendre l’hippodrome, bien sûr, seulement l’entraîneur retenu va rencontrer quelques obstacles. Notamment avec la révision du PLU. Son installation ne pourra pas se faire rapidement. L’entraîneur, que j’ai rencontré il y a quelques jours, prévoit différents bâtiments, la construction de boxes sur le parking actuel, une maison dans une partie actuellement boisée, une piste synthétique… Beaucoup d’arbres devront sans doute être rasés. Et puis il y a un exploitant agricole, qui a encore quelques années d’activité devant lui. »
Autre obstacle à lever
« Quant à l’hippodrome lui-même, dommage, il rendait service à beaucoup de petits entraîneurs et propriétaires. »
Réunion publique jeudi 2 novembre à 20 h 30 salle Villa-Cipia, à Seiches.
Pascale PINEAU-DECIRON
redac.beaufort@courrier-ouest.com
Bonjour,
Président de la Société des Courses, je suis bien sûr contre la disparition de nos activités sportives hippiques.
Les courses existent sur ce site depuis 1911.
Les institutions (sociétés mères) (galop et trot) qui régissent les courses en France, les professionnels surtout les entraîneurs, apprécient l’ensemble des parcours proposés, notamment la qualité du sol, ils sont eux aussi logiquement pour le maintien des courses.
Certes, nous n’avons pas les catégories les plus élevées pour disputer les épreuves programmées mais nous sommes cependant conscients que cet équipement est de la plus grande utilité pour les propriétaires, les entraîneurs, toute la profession et surtout aussi les chevaux d’une qualité qui ne leur permet pas ou que très rarement de courir des grandes courses en région parisienne (Auteuil) comme dans toutes classifications.
Il faut exister du plus petit au plus grand. Chacun a son importance, son utilité avec l’avantage particulier pour Boudré du fait de la nature de son sol de courir par n’importe quel temps ce qui est un atout de première importance.
Le cadre est un autre atout, ceux qui viennent pour la première fois sont très agréablement surpris par la qualité de l’environnement, le côté champêtre est apprécié par les spectateurs, les professionnels qui ne manquent pas de me dire quelle chance nous avons d’avoir un si bel outil à notre disposition.
Les personnes qui découvrent à l’occasion des manifestations autres que celles des courses apprécient elles aussi ce site, les utilisateurs locaux surprennent leurs invités par cet écrin arboré et ne manquent pas de signaler l’enchantement qu’ils ont eu d’avoir passé un moment dans un milieu, un espace naturel de très grande qualité. Il n’a pas été classé « Espace naturel sensible » pour faire plaisir à je ne sais qui. C’est vraiment un Espace Naturel et il doit le rester.
Quand bien même les courses devraient disparaître pour x raison, ce sont des bruits qui courent mais qui à ce jour sont infondés. Il faut conserver, aménager cet espace avec beaucoup de douceur. C’est un héritage que nous devons transmettre aux futures générations.
Pour toutes ces raisons, nous disons haut et fort NON à la privatisation, haut et fort OUI pour la vente à la ville de Seiches sur le Loir.
Gardons notre patrimoine. Il n’est pas transférable, il n’est pas négociable, il fait partie de l’histoire locale, il nous appartient.
Protégeons-le jalousement, ne le partageons pas sinon pour le plaisir des yeux, le plaisir des oreilles et non celui du portefeuille.
Jean-Paul BOMPAS
Président de la Société des Courses de Seiches sur le Loir
Hier, un article de l’Ouest France a titré : «Pourquoi le maire renonce à son hippodrome». Et bien voilà, au moins, c’est clair, il renonce. Il se laisse berner par les sirènes du Conseil Départemental.
Pourquoi le collectif, lui, ne renonce pas ?
Cette question m’amène à faire un léger retour en arrière.
Lorsque le collectif s’est constitué, rapidement, le mot d’ordre a été « non à la vente de Boudré ». Puis, il a accepté de rentrer dans une négociation avec le Conseil Départemental.
Il y a un an, nous pensions avoir obtenu de réelles avancées. Aujourd’hui, elles sont toutes incertaines voire même copieusement piétinées :
Le chemin :
Le chemin que nous avons obtenu a été ouvert en grande pompe par Mr Gillet lui-même. Il devait être balisé rapidement. Un an après, il ne l’est toujours pas. Le seul balisage qui existe est celui du collectif.
Il devait aussi être rétrocédé à l’euro symbolique à la commune, ce n’est toujours pas fait.
La vente par appel à projets :
Il s’avère que cette mise en vente par un appel à projets est une supercherie. Tout d’abord la procédure est totalement opaque (personne n’a de compte rendu des commissions) et les textes de loi qui l’encadre sont très flous. Ainsi le Conseil Départemental peut faire ce qu’il veut.
Acte 1: la commune présente en janvier un premier projet pour l’achat de l’hippodrome. Hors délai du dépôt des dossiers, nous apprenons qu’un entraîneur s’est positionné pour l’achat des fermes et de l’hippodrome. Tour de magie du Conseil Départemental, il rend infructueux ce premier appel à projets et en propose un deuxième.
Acte 2 : Avant même que la date de dépôt du deuxième appel à projets soit passée (fin juillet) le Conseil Départemental procédait (fin juin) à des tractations avec la commune pour qu’elle accepte un plan B pour une halle des loisirs…
Pourtant, le Conseil Départemental ne savait pas encore quels projets allaient être présentés, en dehors de celui de l’entraîneur. Celui-ci nécessitait la fermeture de l’hippodrome et donc la perte de sa halle des loisirs où nous sommes aujourd’hui.
Le cahier des charges :
Oui, il a été finalisé et bien finalisé. Seulement, le Conseil Départemental est le premier à ne pas le respecter.
Le projet de l’entraîneur est le seul projet déposé qui met à mal le cahier des charges. Il n’est pas «compatible… avec l’organisation des courses et une dizaine de manifestations publiques…» et il nécessite de transformer le PLU.
C’est pourquoi le Conseil Départemental met actuellement une forte pression sur les élus de la comcom et ceux de la commune pour qu’ils acceptent la transformation du PLU.
Une halle compensatoire :
Dans leurs tractations avec le maire, le Conseil Départemental et la comcom ont fait miroiter le financement d’une halle pour les associations, au lieu-dit les Sablières.
Lorsque nous demandons au maire sous quelles formes sont formalisés leurs engagements, il peut seulement nous répondre qu’il s’agit d’engagements oraux… !
Pour aider à financer un tel projet, le Conseil Départemental a précisé au maire qu’il prendra 250.000 euros sur le budget des Espaces Naturels Sensibles. Ce budget ENS est-il prévu pour faire une halle de loisir avec un parking dans un espace classé naturel ????
L’espace des Sablières est aussi une zone hautement protégée et cela pour de bonnes raisons. Construire un bâtiment et un parking est un contre-sens absolu.…
Visiblement nos élus en place n’ont pas beaucoup de respect pour les règlementations qui encadrent l’environnement et sa biodiversité.
En dernier lieu, le groupement syndical forestier
Il est présenté par Monsieur le maire comme étant acquis. A notre connaissance, depuis 1 an qu’il a été évoqué, ce dossier n’a pas avancé et pour le moment, il n’y a rien de formalisé.
Nous avons la chance, sur Seiches, d’avoir hérité d’un véritable patrimoine naturel.
Oui, il s’agit d’un héritage, d’un héritage et de sa valeur.
Quel héritage voulons-nous laisser à nos enfants ?
Quelles sont les valeurs que nous voulons leurs transmettre ?
Celles de certains de nos élus dont le président Gillet en tête ?
Ou bien celles défendues par le collectif et ses partenaires ?
Leurs valeurs à eux sont simples : «le tout économique, dans la défense des intérêts privés et cela, s’il le faut, en contournant les lois en place».
Le message est clair : «mon fils, tu chercheras à gagner de l’argent à tout prix et tu pourras ainsi posséder. Tant pis, si c’est au détriment des autres».
Une société où les valeurs sont l’argent, l’individualisme et la loi du plus fort en place.
Les valeurs du collectif ne sont pas les mêmes. Elles sont :
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L’intérêt collectif avant l’intérêt privé,
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Des projets d’engagements et de partage,
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Le respect de l’environnement et de sa biodiversité .
Pour nos enfants le message est différent :
«Tu feras des projets en respectant l’environnement et les animaux qui y vivent »
«Tu feras des projets en respectant l’intérêt collectif avant ton intérêt personnel»
Nous sommes un exemple pour nos enfants et nous avons la responsabilité de ce que nous allons leur léguer.
Alors pour Boudré nous nous battrons jusqu’au bout pour défendre nos valeurs et cela par toutes les voies légales en notre pouvoir.
Va-t-on baisser les bras et laisser à nouveau l’économique primer sur l’intérêt collectif ?
Va-t-on prendre le risque de voir revenir les bulldozers au cœur de Boudré ?
Samedi, nous étions plus de 300 à former une chaîne humaine contre la vente de l’hippodrome de Boudré et des fermes à un éleveur de chevaux. Ne baissons pas les bras, rejoignez la lutte du collectif et adhérez à son projet alternatif :
Le Conseil Départemental communique ce jour par voie de presse dans un article intitulé « Boudré : retour case départ » (voir ici), qu’il n’est pas satisfait de la qualité des réponses aux appels à projet. Un nouvel appel à projets est relancé pour deux mois à compter du 1er juin 2017.
Mais quels sont véritablement les points d’achoppement?
Ne serait-ce pas tout simplement une question d’argent, pour exercer une pression sur les élus locaux, et donc pour faire grimper les prix?
Nous notons aussi qu’à ce jour, il n’y a pas pléthore de candidats pour répondre à ces appels à projets. Il s’agirait alors aussi pour le département d’essayer de glaner d’autres acheteurs au détriment des collectivités locales qui ont pourtant proposer deux très bons projets présentés dans les temps demandés initialement.
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Celui de la commune, en lien avec les acteurs du territoire, pour l’achat de l’hippodrome. Au cœur de la forêt de Boudré, il s’agissait, d’en faire un acteur majeur du développement touristique et d’activités centrées sur l’environnement et la protection de la biodiversité.
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Celui de la Communauté de Communes Anjou Loir et Sarthe pour le rachat de la ferme de la Gayonnière comme réserve foncière agricole.
Le collectif s’inquiète des décisions prises par le Conseil Départemental qui ne vont pas dans le sens de la parole engagée et dans le respect de la mobilisation des acteurs locaux qui permettrait pourtant d’offrir la garantie d’un avenir durable et respectueux de la Nature et de conserver une unité du Domaine.
Près de 200 selon la police, 203 pour les organisateurs, à venir braver des seaux de pluie annoncée pour suivre le collectif de sauvegarde du domaine de Boudré dans sa randonnée du dimanche 30 avril.
Afin de se rappeler au bon souvenir de la population Seichoise et environnante, le-dit collectif avait aussi pour objectif de faire connaitre à chacun, élus comme habitants, où en était cet épineux dossier.
Des marcheurs et des participants courageux et souriants, après avoir grignoté encas et siroté boisson sans alcool ont déroulé plus ou moins vite, c’est selon, un pas décidé sur des chemins toujours secs, c’est un des avantages de ce site perméable à souhait où l’oxygène est encore vert.
Petite randonnée de 12 km qui a emprunté, le nouvel itinéraire qui traverse ce bel Espace Naturel Sensible, où chacun a pu admirer la biodiversité écologique. Feuillus pas encore garnis, conifères toujours un peu piquants, volatiles aux plumes mouillées et membres du collectif très en forme au regard de la belle participation.
Tous ces petits plaisirs devaient bien évidemment être ponctués par quelques informations triées sur le volet. C’est ainsi que la représentante de la mairie de Seiches sur le Loir, armée d’une déclaration dont les termes pesés et étudiés ont confirmé la volonté du Maire et de son Conseil Municipal de rester acquéreur de l’hippodrome. Chacun a pu entendre une pointe de mécontentement, disons au minimum une surprise sur la décision du Président du Conseil Départemental d’accepter hors délai la proposition présentée par un propriétaire Normand pour cet achat.
Il est vrai qu’un appel à projet, ça « ne mange pas de pain » puisque sans règle juridique, il n’est pas opposable. C’est une boîte à idées avec une méthode un peu organisée.
Pour le collectif, c’était un engagement MORAL du Président avec des règles qu’il a lui-même définies. Vous avez dit « Moral »?
Donc, le collectif a « gentiment », question de courtoisie, fait état de sa surprise, sur cette situation.
Durant des mois, dans un cadre partagé, ses membres ont activement œuvré à la constitution de cet appel à projet ; ils ont respecté leurs engagements et été la cheville ouvrière dans la conduite du projet et le suivi du dossier.
Et patatras, alors que tout semblait bien engagé, une petite entorse morale et malgré les dires de la représentante du département, qui comme à son habitude intervient courageusement, les travaux sembleraient n’avoir été qu’une chimère.
Alors que les élus locaux, y compris de la nouvelle grande com-com, baptisée ALS, apparaissaient de plus en plus réceptifs au projet en gestation pour que le Groupement Syndical Forestier voit le jour, le Conseil Départemental changerait de position ?
Ce domaine, qui lui a été légué gratuitement il y a plus d’un siècle, mérite de rester public. Si un développement doit s’opérer, sa maîtrise doit rester démocratique. Une cession à un propriétaire privé, entrainera inévitablement des risques pour le site, sa biodiversité et tout ce qui s’y attache.
Les croyances des élus départementaux sur un respect trentenaire de ces règles sont une supercherie.
La conclusion de cette journée fraiche et humide, apparut comme une évidence autour du petit verre offert par le collectif de sauvegarde du domaine : le Conseil Départemental doit accepter la proposition de la mairie de Seiches mais aussi se projeter rapidement avec nous sur les perspectives offertes pour l’ensemble du domaine.
Le legs généreux ne peut être l’objet d’une démarche mercantile, les randonneurs présents l’ont bien fait sentir !