Suite à l'annonce officielle de la mise en vente du Domaine de Boudré, le collectif a vocation à assurer la sauvegarde de ce site naturel.

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Discours du samedi 30 septembre de Jean-Paul BOMPAS, Président de la Société des Courses de Seiches sur le Loir

Bonjour,

Président de la Société des Courses, je suis bien sûr contre la disparition de nos activités sportives hippiques.

Les courses existent sur ce site depuis 1911.

Les institutions (sociétés mères) (galop et trot) qui régissent les courses en France, les professionnels surtout les entraîneurs, apprécient l’ensemble des parcours proposés, notamment la qualité du sol, ils sont eux aussi logiquement pour le maintien des courses.

Certes, nous n’avons pas les catégories les plus élevées pour disputer les épreuves programmées mais nous sommes cependant conscients que cet équipement est de la plus grande utilité pour les propriétaires, les entraîneurs, toute la profession et surtout aussi les chevaux d’une qualité qui ne leur permet pas ou que très rarement de courir des grandes courses en région parisienne (Auteuil) comme dans toutes classifications.

Il faut exister du plus petit au plus grand. Chacun a son importance, son utilité avec l’avantage particulier pour Boudré du fait de la nature de son sol de courir par n’importe quel temps ce qui est un atout de première importance.

Le cadre est un autre atout, ceux qui viennent pour la première fois sont très agréablement surpris par la qualité de l’environnement, le côté champêtre est apprécié par les spectateurs, les professionnels qui ne manquent pas de me dire quelle chance nous avons d’avoir un si bel outil à notre disposition.

Les personnes qui découvrent à l’occasion des manifestations autres que celles des courses apprécient elles aussi ce site, les utilisateurs locaux surprennent leurs invités par cet écrin arboré et ne manquent pas de signaler l’enchantement qu’ils ont eu d’avoir passé un moment dans un milieu, un espace naturel de très grande qualité. Il n’a pas été classé « Espace naturel sensible » pour faire plaisir à je ne sais qui. C’est vraiment un Espace Naturel et il doit le rester.

Quand bien même les courses devraient disparaître pour x raison, ce sont des bruits qui courent mais qui à ce jour sont infondés. Il faut conserver, aménager cet espace avec beaucoup de douceur. C’est un héritage que nous devons transmettre aux futures générations.

Pour toutes ces raisons, nous disons haut et fort NON à la privatisation, haut et fort OUI pour la vente à la ville de Seiches sur le Loir.

Gardons notre patrimoine. Il n’est pas transférable, il n’est pas négociable, il fait partie de l’histoire locale, il nous appartient.

Protégeons-le jalousement, ne le partageons pas sinon pour le plaisir des yeux, le plaisir des oreilles et non celui du portefeuille.

 

Jean-Paul BOMPAS

 

Président de la Société des Courses de Seiches sur le Loir

« La mobilisation continue »

Article publié dans le Courrier de l’Ouest du 18 octobre.

Réunion d’information le 2 novembre

« Boudré : le collectif de défense écrit aux élus »

Article paru dans le Ouest-France du 16 octobre relatant la lettre ouverte envoyée par le Collectif « Préservons le domaine de Boudré » et la Société des Courses aux élus du Conseil Départemental.

Lettre ouverte aux élus départementaux

Mesdames, Messieurs les conseiller-e-s départementaux-ales,
Le 16 Octobre prochain, vous serez appelés à vous prononcer sur le dossier de la vente du domaine de Boudré et sans avoir réellement été informé sur le projet qui vous est proposé.
Le collectif de préservation du domaine de Boudré et la Société Des Courses souhaitent au travers de ce courrier vous apporter un complément d’information.
Ce n’est pas le meilleur projet du point de vue économique:
La proposition socio-économique de l’entraîneur n’est pas la mieux disante.
Elle est inférieure au total de celles faites par la commune de Seiches (115.000€ pour l’hippodrome ajoutée à  celle concernant la ferme (762000€ par la SCIC) La volonté claire des habitants et des associations de Seiches valent mieux que le chèque hypothétique d’un entraineur qui n’a à ce jour présenté aucun dossier clair.
Les promesses de création d’emplois de ce dernier ne sont qu’illusions ; une partie de son personnel actuel serait transféré de Maison Lafitte et les quelques emplois créés seraient de nature très précaire, aux dires des spécialistes du monde équin.
Le projet contredit les dispositions urbanistiques en vigueur
Le projet de l’entraineur n’est pas compatible avec le  PLU actuel. Dans l’ hypothèse la plus rapide, le nouveau PLUi ne pourra pas être opérationnel avant le printemps 2019.
L’agriculteur installé sur la ferme de la Gayonnière n’envisage pas de cesser son activité avant au moins quatre années. Les rumeurs répandues sur des accords secrets relatifs à son départ ne sont que conjectures.
Le projet va à l’encontre des mesures de protection et de diversité écologique 
Le site bénéficie d’une triple qualification de Réservoir remarquable de biodiversité, d’Espace Naturel Sensible et de zone naturelle au PLU. Il est aussi un point de captage d’eau pour les habitants du secteur. Alors que les autres propositions  respectaient l’environnement, celui de l’éleveur ne répond à aucun des exigences du cahier de charge  de l’appel à projet. Etes-vous prêts à briser le consensus  de protection écologique indiscutable, reconnue jusqu’à présent partagé par tous et notamment par le département ?
Le projet n’a pas de cohérence du point de vue du territoire et n’est pas le meilleur du point de vue de l’emploi 
Le choix qui vous est proposé supprimera un équipement public utilisé par de nombreuses associations et entraînera une nouvelle disparition de petit hippodrome de proximité. Cette disparation fragilisera la vie d’une multitude de petits entraîneurs et aura des conséquences négatives sur l’emploi. Le projet proposé par la mairie de Seiches avec la contribution du collectif avait un enjeu fondamental de développement du territoire. Privatiser de larges zones  de forêt et de landes préalablement accessibles au public n’est pas une simple formalité.
A tous points de vue, les propositions élaborées par la commune de Seiches et le collectif de sauvegarde du domaine de Boudré apparaissent comme meilleures.
Avec toute notre considération.
Le collectif « Préservons le Domaine de Boudré »
La Société des Courses de Seiches
Seiches sur le Loir, le 12 octobre 2017

« La vente de Boudré n’a pas fini de diviser »

Voici un article paru ce jour, le 11 octobre, dans Ouest-France, suite au conseil municipal de Seiches sur le Loir du 9 octobre dernier.

Boudré : rien n’est encore joué ! Non Boudré n’est pas vendu.

Plus de 400 personnes avec le soutien de la Société des Courses, de la Course d’Endurance, de la LPO et d’associations Seichoises diverses (Rugby, Section Course Loisir, …), se sont mobilisées
pour la chaîne humaine festive du 30 septembre pour sauver l’hippodrome.
Les deux télévisions locales, FR3 et Angers-TV, ont bien couvert l’événement, ainsi que les médias locaux pour rétablir une part de vérité.
Pour rappel et pour l’instant, le projet de l’entraîneur qui a les faveurs du département, est le seul qui ne respecte pas le cahier des charges environnemental de ce site protégé. Il était pourtant inclus dans l’appel à projets édicté par ce même département.
De nombreuses dérogations sont demandées et vont nécessiter un long parcours administratif.
Le Collectif « Préservons le domaine de Boudré » ne doute pas que les conclusions seront défavorables au projet de cet entraîneur.
Il est important que les Seichoi(e)s et toutes les personnes attachées au domaine de Boudré soient correctement informées de l’ensemble des enjeux.
Aussi, vous êtes tous invité(e)s à une réunion d’information et à un débat public le :

Jeudi 2 Novembre à 20h30, salle Villa Cipia.

Avec vous tous, le Collectif, la Société des Courses, la Course d’Endurance, la LPO et toutes les associations qui le souhaiteront nous envisagerons les meilleures pistes pour préserver ce bien commun au bénéfice de tous.
Mais avant cette réunion publique le projet de l’entraîneur sera à l’ordre du jour du conseil municipal du lundi 9 octobre 20h à Seiches sur le Loir.

Venez nombreux

Intervention à la chaîne humaine du 30/09/17 : « Pourquoi le collectif ne renonce pas »

Hier, un article de l’Ouest France a titré : «Pourquoi le maire renonce à son hippodrome». Et bien voilà, au moins, c’est clair, il renonce. Il se laisse berner par les sirènes du Conseil Départemental.

Pourquoi le collectif, lui, ne renonce pas ?

Cette question m’amène à faire un léger retour en arrière.

Lorsque le collectif s’est constitué, rapidement, le mot d’ordre a été « non à la vente de Boudré ». Puis, il a accepté de rentrer dans une négociation avec le Conseil Départemental.

Il y a un an, nous pensions avoir obtenu de réelles avancées. Aujourd’hui, elles sont toutes incertaines voire même copieusement piétinées :

Le chemin :

Le chemin que nous avons obtenu a été ouvert en grande pompe par Mr Gillet lui-même. Il devait être balisé rapidement. Un an après, il ne l’est toujours pas. Le seul balisage qui existe est celui du collectif.

Il devait aussi être rétrocédé à l’euro symbolique à la commune, ce n’est toujours pas fait.

La vente par appel à projets :

Il s’avère que cette mise en vente par un appel à projets est une supercherie. Tout d’abord la procédure est totalement opaque (personne n’a de compte rendu des commissions) et les textes de loi qui l’encadre sont très flous. Ainsi le Conseil Départemental peut faire ce qu’il veut.

Acte 1: la commune présente en janvier un premier projet pour l’achat de l’hippodrome. Hors délai du dépôt des dossiers, nous apprenons qu’un entraîneur s’est positionné pour l’achat des fermes et de l’hippodrome. Tour de magie du Conseil Départemental, il rend infructueux ce premier appel à projets et en propose un deuxième.

Acte 2 : Avant même que la date de dépôt du deuxième appel à projets soit passée (fin juillet) le Conseil Départemental procédait (fin juin) à des tractations avec la commune pour qu’elle accepte un plan B pour une halle des loisirs…

Pourtant, le Conseil Départemental ne savait pas encore quels projets allaient être présentés, en dehors de celui de l’entraîneur. Celui-ci nécessitait la fermeture de l’hippodrome et donc la perte de sa halle des loisirs où nous sommes aujourd’hui.

Le cahier des charges :

Oui, il a été finalisé et bien finalisé. Seulement, le Conseil Départemental est le premier à ne pas le respecter.

Le projet de l’entraîneur est le seul projet déposé qui met à mal le cahier des charges. Il n’est pas «compatible… avec l’organisation des courses et une dizaine de manifestations publiques…» et il nécessite de transformer le PLU.

C’est pourquoi le Conseil Départemental met actuellement une forte pression sur les élus de la comcom et ceux de la commune pour qu’ils acceptent la transformation du PLU.

Une halle compensatoire :

Dans leurs tractations avec le maire, le Conseil Départemental et la comcom ont fait miroiter le financement d’une halle pour les associations, au lieu-dit les Sablières.

Lorsque nous demandons au maire sous quelles formes sont formalisés leurs engagements, il peut seulement nous répondre qu’il s’agit d’engagements oraux… !

Pour aider à financer un tel projet, le Conseil Départemental a précisé au maire qu’il prendra 250.000 euros sur le budget des Espaces Naturels Sensibles. Ce budget ENS est-il prévu pour faire une halle de loisir avec un parking dans un espace classé naturel ????

L’espace des Sablières est aussi une zone hautement protégée et cela pour de bonnes raisons. Construire un bâtiment et un parking est un contre-sens absolu.…

Visiblement nos élus en place n’ont pas beaucoup de respect pour les règlementations qui encadrent l’environnement et sa biodiversité.

En dernier lieu, le groupement syndical forestier

Il est présenté par Monsieur le maire comme étant acquis. A notre connaissance, depuis 1 an qu’il a été évoqué, ce dossier n’a pas avancé et pour le moment, il n’y a rien de formalisé.

Nous avons la chance, sur Seiches, d’avoir hérité d’un véritable patrimoine naturel.

Oui, il s’agit d’un héritage, d’un héritage et de sa valeur.

Quel héritage voulons-nous laisser à nos enfants ?

Quelles sont les valeurs que nous voulons leurs transmettre ?

Celles de certains de nos élus dont le président Gillet en tête ? 

Ou bien celles défendues par le collectif et ses partenaires ?

Leurs valeurs à eux sont simples : «le tout économique, dans la défense des intérêts privés et cela, s’il le faut, en contournant les lois en place».

Le message est clair : «mon fils, tu chercheras à gagner de l’argent à tout prix et tu pourras ainsi posséder. Tant pis, si c’est au détriment des autres».

Une société où les valeurs sont l’argent, l’individualisme et la loi du plus fort en place.

Les valeurs du collectif ne sont pas les mêmes. Elles sont :

  • L’intérêt collectif avant l’intérêt privé,

  • Des projets d’engagements et de partage,

  • Le respect de l’environnement et de sa biodiversité .

Pour nos enfants le message est différent :

«Tu feras des projets en respectant l’environnement et les animaux qui y vivent »

«Tu feras des projets en respectant l’intérêt collectif avant ton intérêt personnel»

Nous sommes un exemple pour nos enfants et nous avons la responsabilité de ce que nous allons leur léguer.

Alors pour Boudré nous nous battrons jusqu’au bout pour défendre nos valeurs et cela par toutes les voies légales en notre pouvoir.

Ne baissons pas les bras !

Va-t-on baisser les bras et laisser à nouveau l’économique primer sur l’intérêt collectif ?

Va-t-on prendre le risque de voir revenir les bulldozers au cœur de Boudré ?

Samedi, nous étions plus de 300 à former une chaîne humaine contre la vente de l’hippodrome de Boudré et des fermes à un éleveur de chevaux. Ne baissons pas les bras, rejoignez la lutte du collectif et adhérez à son projet alternatif :

« Boudré : la mobilisation du collectif ne faiblit pas »

Article paru dans le Courrier de l’Ouest du 2 octobre suite à la chaîne humaine et aux festivités du 30 septembre sur l’hippodrome.

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